dimanche 18 avril 2021

Art et industrie (annonce de publication)

 

 
 
J'ai écrit un texte dans le très bel ouvrage publié il y a quelques semaines par Gwenaële Rot et François Vatin.   

Mon texte :

« Le marché de l’art français, créateur de liens entre art et industrie ? 1945-1968 », dans Gwenaële Rot et François Vatin (dir.), L’esthétique des « Trente Glorieuses ». De la Reconstruction à la croissance industrielle, Deauville, Librairie des Musées, 2021, p. 222-231, p. 276.

 

 

samedi 17 avril 2021

Art et économie (annonce de publication)

J'ai écrit un texte pour le très bel ouvrage Art et économie, une histoire partagée qui est paru en toute fin d'année 2020 aux PUM. 

À partir de plusieurs cas de figure, par une approche pluridisciplinaire qui se déploie de l’Antiquité à l’époque contemporaine, cet ouvrage apporte un éclairage nouveau sur l’interaction entre processus économiques et dynamiques de la création artistique. Que ce soit dans la cité antique ou dans les cours royales de France, sur les chantiers des églises romanes ou dans les villes italiennes à la Renaissance et à l’époque moderne, dans les boutiques des marchands d’art à Londres et à Paris ou dans les collections et dans les agences photographiques américaines, partout les éléments d’un langage commun se dégagent, pour façonner une histoire réellement partagée. L’attribution des prix et de la valeur, la formation aux métiers de l’art, la fonction des ventes aux enchères, la gestion des legs des peintres, l’administration des théâtres privés et les stratégies pionnières de la publicité d’entreprise, les entreprises d’artistes, le goût bourgeois pour les décors exotiques : autant de thèmes et d’espaces où les arts et l’économie se rencontrent, donnant lieu à des convergences insoupçonnées que ce volume invite à découvrir.

Ma contribution : 

-        « L’œuvre d’art, marchandise et patrimoine. Impératifs économiques et logiques patrimoniales après la mort des premiers artistes abstraits (1945-1980) », dans Maria Cécilia D’Ercole et Jean-Michel Minovez (dir.), Art et économie. Une histoire partagée, Toulouse, PUM, 2020, p. 149-157.

 Lien vers la page de l'éditeur

vendredi 16 avril 2021

Combats, débats, transmissions : les 20 ans de Mnémosyne (annonce de publication)

J'ai dirigé avec Patrick Farges le numéro 26 de Genre & histoire qui porte sur "Combats, débats, transmissions : les 20 ans de Mnémosyne", automne 2020. Il est en accès libre en ligne : https://journals.openedition.org/genrehistoire/5539

 

 


Bonne lecture !


lundi 25 janvier 2021

L’art abstrait gestuel dans les galeries et les salons parisiens. Quelles sources pour identifier la présence des artistes moyen-orientaux ?

 


J'interviendrai ce vendredi 29 janvier 2021 au séminaire de l'ARVIMM, groupe de recherches sur les arts visuels du Maghreb et du Moyen-orient

L’art abstrait gestuel dans les galeries et les salons parisiens. Quelles sources pour identifier la présence des artistes moyen-orientaux ?
Avec Julie Verlaine, Maîtresse de conférences en histoire contemporaine, Membre junior de l’Institut universitaire de France, Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Centre d’Histoire Sociale des mondes contemporains
Et Domitille d’Orgeval, Art Moderne PIASA, docteure en histoire de l’art et auteur de la thèse « Le Salon des Réalités Nouvelles : les années décisives : de ses origines (1939) à son avènement (1946-1948) »

Parcourir les biographies des artistes moyen-orientaux à Paris, et notamment leurs listes d'expositions pendant la période de l’après-guerre, est un moyen efficace pour mesurer leur insertion et leur activité dans les réseaux artistiques de l’époque. Par ce biais, il est possible d’observer leurs relations avec les instances de consécration que sont les salons et les galeries dédiés à l’art abstrait, témoignant d’une participation active à la scène artistique et d’une reconnaissance des mondes de l’art. Ce travail, qui vaut pour les artistes dont l’œuvre et le parcours sont documentés, ouvre un champ peu exploré de la recherche au carrefour de l’histoire de l’art abstraction d’après-guerre et de l’histoire sociale et culturelle des circulations artistiques entre la France et le Moyen-Orient. L’enjeu n’est pas mince pour l’écriture de l’histoire de l’art : il s’agit de subvertir un récit dominant écrit pour et par les dominants et de réhabiliter la production des artistes moyen-orientaux qui ont participé, eux aussi, à l’aventure de l’abstrait.


Pour cette séance placée sous le signe de la transmission, nous avons souhaité inviter deux spécialistes des mondes de l’art d’après-guerre à Paris pour partager leurs connaissances sur les galeries, pour l’une, et le Salon des Réalités nouvelles, pour l’autre. Sous la forme d’un atelier de recherche, l’objectif est de nous aider à comprendre le contexte de l’époque, à ouvrir des pistes de recherche et à cerner des approches méthodologiques pour redonner visibilité à ces artistes. 

 

 



dimanche 24 janvier 2021

Ce que le genre fait aux sciences humaines et sociales (annonce de publication)

 

Vient de paraître : numéro spécial de la revue #1257 de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, "Ce que le genre fait aux sciences humaines et sociales" (dossier édité par Armelle Andro, Marie Garrau et Alexandrine Guyard-Nedelec), 2021.

Ma contribution s'intitule : "Les collections d'art au prisme du genre : réattributions et changements de perspectives", p. 42-45

Le numéro est disponible en ligne.

jeudi 22 octobre 2020

Quelques sons dans un océan de silence. ‘Une Autre Histoire’, podcast féministe imaginé par l’agence Louie Media et l’Association Mnémosyne


 Une nouvelle revue est née ce mois-ci : il s'agit de la Revue d'histoire culturelle XVIIIe-XXIe siècles, publiée en ligne par l'Association pour le développement de l'histoire culturelle (ADHC). 

Ma contribution au premier numéro :

« Quelques sons dans un océan de silence. ‘Une Autre Histoire’, podcast féministe imaginé par l’agence Louie Media et l’Association Mnémosyne », Revue d’histoire culturelle XVIIIe-XXIe siècles, 2020-1. [En ligne], https://revues.mshparisnord.fr/rhc/index.php?id=193

Le podcast « Une autre histoire » lancé en septembre 2019 entend lutter contre l’occultation des femmes dans l’histoire en présentant des itinéraires individuels d’actrices majeures mais oubliées, dont le récit, fortement contextualisé, permet de comprendre l’histoire d’un mouvement artistique ou créatif à la manière d’un exemple privilégié. L’article expose les ambitions du podcast, les conditions de sa mise en place par un partenariat entre l’agence Louie Media et l’Association Mnémosyne, et les étapes de sa réalisation. La collaboration entre historiennes universitaires et professionnelles du son est décisive : dans la sélection du personnage, dans la scénarisation du propos et dans la mise au jour des anecdotes signifiantes qui seront à même à la fois d’exprimer un fait complexe historiquement attesté et de faire comprendre à un large auditoire les raisons, les contraintes et les effets d’une action ou d’une production culturelle. 

 Bonne lecture !

 

mercredi 21 octobre 2020

20 galeries du 20e siècle, France 1905-1970

Je suis heureuse d'avoir pu accompagner le beau projet mené au Musée national d'art moderne par Christian Briend et son équipe: une présentation en deux temps (2019 et 2020) dans les salles du Musée d' "expositions-dossiers" consacrées aux galeries d'art françaises du XXe siècle (documents d'archives, imprimés, œuvres d'art des collections). La deuxième sélection vient d'être inaugurée mardi 20 octobre et elle sera visible jusqu'au printemps 2021.

Un hors série des Cahiers du Musée national d'art moderne vient de paraître qui présente un riche synthèse de 110 pages sur les 20 galeries présentées. 

J'y ai écrit le texte suivant : "Du marché au musée. L'histoire des galeries d'art, pour quoi faire ?", p. 4-9

Bonne lecture ! 

Référence : https://boutique.centrepompidou.fr/fr/revues/les-cahiers-du-musees-national-dart-moderne-hors-serie-2020/2162.html


samedi 25 janvier 2020

A la recherche des femmes dans l’art : réflexions historiques sur l’invisibilité et l’occultation

Jeudi 30 janvier 2020 à 20h30, je présenterai à l'Université Populaire d'Antony une conférence intitulée 
"A la recherche des femmes dans l’art : réflexions historiques sur l’invisibilité et l’occultation" 
dans le cadre du cycle de conférences "Femmes méconnues" : toutes les informations ici 

jeudi 19 décembre 2019

20 ans de Mnémosyne en 2020

 
L'Association Mnémosyne fêtera ses 20 ans le 1er février 2020 !
A cette occasion, elle organise au Centre Panthéon une après-midi d'études autour du développement de l'histoire des femmes et du genre depuis 2000. Trois tables rondes sont prévues, afin d'aborder la question sous les angles historiographiques, institutionnels et médiatiques (programme précis sur notre site).
Vous y êtes très chaleureusement invité.e.s. Merci de vous inscrire par mail : contact@mnemosyne.asso.fr

mercredi 18 décembre 2019

Femmes Années 50 : contribution au catalogue de l'exposition


Dans le beau catalogue qui accompagne l'exposition "Femmes Années 50. Au fil de l'abstraction, peinture et sculpture" au Musée Soulages de Rodez, j'ai écrit un texte intitulé "'Des papesses de l'art abstrait' aux 'galériennes de l'art' : Portrait collectif des directrices de galerie dans les années 1950" (Catalogue, Hazan, 2019, p. 39-41).
Lien vers le site de l'exposition :  ici.
Lien vers le site de l'éditeur : .



Catalogue officiel de l’exposition Femmes années 50. Au fil de l'abstraction, peinture, et sculpture du 14 décembre 2019 au 10 mai 2020 au Musée Soulages de Rodez. Cette exposition présente des femmes artistes, peintres, graveuses, sculptrices à Paris dans cette décennie féconde où elles œuvrent en nombre. Certaines sont attachées à de grandes figures  : Sophie Taueber-Arp et Sonia Delaunay  ; d’autres sont impliquées dans l’âge adulte de la peinture  : Christine Boumeester, Maria HelenaVieira da Silva, Judit Reigl, Marie Raymond  ; d’autres encore viennent juste d’arriver  : Pierrette Bloch, Anna Mark, Liliane Klapisch… Elles exercent, mais en ordre dispersé, une force agissante, décuplée par la critique et les galeristes. Elles oscillent entre l’art concret et l’abstraction lyrique. Malgré un déficit de reconnaissance, elles tracent une route dans ce qu’on appelle commodément l’École de Paris. Si elles adhèrent à ce mouvement, c’est souvent pour en déborder.
Cet ouvrage retrace leur histoire, des pionnières aux jeunes pousses, qui vont pied à pied s’affranchir des canons masculins et, dès la fin des années  1960, provoquer l’irruption de thèmes proprement féminins.