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lundi 25 janvier 2021

L’art abstrait gestuel dans les galeries et les salons parisiens. Quelles sources pour identifier la présence des artistes moyen-orientaux ?

 


J'interviendrai ce vendredi 29 janvier 2021 au séminaire de l'ARVIMM, groupe de recherches sur les arts visuels du Maghreb et du Moyen-orient

L’art abstrait gestuel dans les galeries et les salons parisiens. Quelles sources pour identifier la présence des artistes moyen-orientaux ?
Avec Julie Verlaine, Maîtresse de conférences en histoire contemporaine, Membre junior de l’Institut universitaire de France, Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Centre d’Histoire Sociale des mondes contemporains
Et Domitille d’Orgeval, Art Moderne PIASA, docteure en histoire de l’art et auteur de la thèse « Le Salon des Réalités Nouvelles : les années décisives : de ses origines (1939) à son avènement (1946-1948) »

Parcourir les biographies des artistes moyen-orientaux à Paris, et notamment leurs listes d'expositions pendant la période de l’après-guerre, est un moyen efficace pour mesurer leur insertion et leur activité dans les réseaux artistiques de l’époque. Par ce biais, il est possible d’observer leurs relations avec les instances de consécration que sont les salons et les galeries dédiés à l’art abstrait, témoignant d’une participation active à la scène artistique et d’une reconnaissance des mondes de l’art. Ce travail, qui vaut pour les artistes dont l’œuvre et le parcours sont documentés, ouvre un champ peu exploré de la recherche au carrefour de l’histoire de l’art abstraction d’après-guerre et de l’histoire sociale et culturelle des circulations artistiques entre la France et le Moyen-Orient. L’enjeu n’est pas mince pour l’écriture de l’histoire de l’art : il s’agit de subvertir un récit dominant écrit pour et par les dominants et de réhabiliter la production des artistes moyen-orientaux qui ont participé, eux aussi, à l’aventure de l’abstrait.


Pour cette séance placée sous le signe de la transmission, nous avons souhaité inviter deux spécialistes des mondes de l’art d’après-guerre à Paris pour partager leurs connaissances sur les galeries, pour l’une, et le Salon des Réalités nouvelles, pour l’autre. Sous la forme d’un atelier de recherche, l’objectif est de nous aider à comprendre le contexte de l’époque, à ouvrir des pistes de recherche et à cerner des approches méthodologiques pour redonner visibilité à ces artistes. 

 

 



vendredi 11 octobre 2019

Norman Rockwell, illustre(et) inconnu

Journée d'étude

Norman Rockwell, illustre (et)  inconnu

16 octobre 2019, Mémorial de Caen, auditorium. 

Norman Rockwell, célèbre illustrateur américain, est à la fois connu pour ses représentations populaires de la culture des États-Unis, notamment à travers ses milliers de dessins pour le magazine The Saturday Evening Post entre 1916 et 1963, tout en étant à peu près ignoré de la critique en Europe. Cette journée tentera, à travers plusieurs contributions de spécialistes d’histoire et d’histoire de l’art, de traduire ce que nous dit l’œuvre de Norman Rockwell sur la société nord-américaine, ses valeurs cardinales et son évolution de la Seconde Guerre mondiale, aux années de luttes pour les droits civiques jusqu’aux seventies. 
 

Programme de la journée :

10h00-10h45
Introduction
- Stéphane Grimaldi, Directeur Général du Mémorial de Caen.
- François Rouquet, Professeur d’histoire contemporaine, HisTeMé-Université de Caen Normandie.
10h45-11h15
Les images de la prospérité retrouvée : Norman Rockwell, témoin des évolutions culturelles américaines après la Seconde Guerre mondiale
- Elisa Capdevila, CHCSC-Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
11h15-11h45
⇒ La famille selon Rockwell : règles, rôles, répertoires (années 1950-1960)
- Julie Verlaine, Maîtresse de conférences, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, IUF.
11h45-12h00
⇒ Discussion

14h00-14h30
⇒ Les doutes de Norman Rockwell au tournant des années 1970 : ombres et effets contraires des figures repoussoirs
- Lola Lorant, Doctorante, Université Rennes 2.
14h30-15h00
⇒ Rockwell scrutateur d’un pays désuni (1964-1968) » (The Right to Know, 1968)
- Anna Trespeusch, Maîtresse de conférences, HisTeMé-Université Caen-Normandie.
15h00-15h30
⇒ Discussion
15h30-16h00
⇒ Conclusion
- Julie Verlaine, Maîtresse de conférences, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, IUF.

Télécharger le programme complet de la journée
 

dimanche 18 novembre 2018

Tableaux croisés : le marché de la peinture, entre sociologie de l’art et histoire culturelle


https://revue.biens-symboliques.net/docannexe/file/316/couv_bssg_n3-small400.jpg 




Dans le troisième numéro de la revue Biens symboliques / Symbolic Goods, "Questions d'in-disciplines", est publié un entretien que j'ai fait avec Séverine Sofio :

Tableaux croisés : le marché de la peinture, entre sociologie de l’art et histoire culturelle

Résumé : Dans cet entretien avec Julie Verlaine, spécialiste d’histoire culturelle, on revient sur une expérience de recherche singulière - celle d’une historienne explorant un monde passé qui fut étudié, en son temps, par une sociologue. Dans ce cas, il s’agit du marché de l’art parisien après 1945 : en effet, ce monde fut d’abord le lieu d’une longue enquête de terrain menée par la sociologue Raymonde Moulin, dans les années 1950-60 ; le résultat en fut son livre - devenu un classique de la sociologie de l’art - Le marché de la peinture, paru en 1967. Cinquante ans plus tard, c’est à ce même monde que Julie Verlaine s’est intéressée, depuis une autre discipline ; le résultat en fut son livre Les galeries d’art contemporain à Paris de la Libération à la fin des années 1960, paru en 2013. Quelle place a pris le travail de la sociologue dans celui de l’historienne ? Qu’apporte à la connaissance du marché de l’art, ce double éclairage disciplinaire ? Quels enjeux théoriques et scientifiques implique la transformation d’une enquête sociologique en source historique ?


Bonne lecture ! 
 

lundi 4 décembre 2017

Symposium international du programme PRISME en partenariat avec le programme MoDe(s)


L’engagement aux temps des révoltes : enjeux politiques de la critique d’art internationale pendant la guerre froide

 

Le symposium est consacré aux relations multiples qui se tissent entre critique, art et politique depuis 1945, en appréhendant le critique d’art comme un acteur politique interagissant avec des contextes historiques et géographiques mouvants. Inséparables du contexte de la guerre froide et des moments de révolte qui se sont succédés surtout pendant les années 1960, les activités de la critique du second XXe siècle sont marquées par des constellations et interdépendances fluctuantes au sein des réseaux intellectuels, lesquelles jouent sur le statut même de la critique d’art, tiraillé, face aux urgences sociopolitiques, entre nouveaux défis et crises.
Attentive aux conflits politiques nationaux et internationaux ainsi qu’aux crises internes à la critique, cette rencontre de spécialistes propose d’examiner à nouveaux frais les discours et échanges des années 1950 aux années 1970, fédérés en particulier par l’Association Internationale des Critiques d’art (AICA). Fondé sur un vaste examen d’archives inédites, le symposium tente de situer des cas précis, bien souvent transnationaux, de l’engagement politique de la critique dans un triple mouvement : à la fois au regard de sa réactivité – fidèle à sa mission étymologique de « passer au crible » –, de sa capacité d’intervenir dans l’espace public et de sa force prospective au sein d’une société en pleine mutation.
Cette manifestation est issue d’une collaboration entre le programme MoDe(s) de l’Université de Barcelone et le programme PRISME, hébergée aux Archives de la critique d’art.

Lien vers le programme 
 

 

mardi 4 avril 2017

Intervention au séminaire "Les capitales européennes et la culture depuis 1945 : Berlin, Londres, Madrid, Paris" - 6 avril 2017



Séminaire 2016-2017 : « Les capitales européennes et la culture depuis 1945 : Berlin, Londres, Madrid, Paris »  

Sous la direction de Françoise Taliano-des Garets (CHS du XXe siècle Paris 1), en collaboration avec Laurent Martin (ICEE, Paris 3), en partenariat avec le CHS du XXe siècle Paris 1, ICEE Paris 3, le Comité d’Histoire de la Culture et de la Communication, Sciences Po Bordeaux


Arts et spectacle vivant
Séance 3 : Les arts plastiques dans les capitales européennes depuis 1945 : lieux et milieux

7 avril 14H-16h, salle 422, ICEE, Paris 3.

Après avoir traité l’an dernier des musées, nous souhaitons pouvoir présenter au cours de cette séance les autres lieux qui ont accueilli des expositions d’arts plastiques depuis 1945 dans les 4 capitales : galeries d’art mais aussi friches artistiques, repérer ainsi leur inscription dans le temps ou au contraire leur côté éphémère, tout en soulignant leur apport dans les grandes évolutions artistiques. Un éclairage des formes, des fonctionnements, des acteurs qui conditionnent cette offre ainsi que sa réception locale et internationale nous permettra de jauger le rayonnement des capitales dans ce secteur de la création.

Intervenantes :

Brigitte Aubry (FRAMESPA-CNRS UMR 5136) : « Foyers de l'avant-garde artistique londonienne dans les années 1950 »

Julie Verlaine (CHS du XXe siècle Paris 1) : « Une histoire sociale et spatiale de l'art à Paris après 1945 : lieux, sociabilités, circulation »

dimanche 31 janvier 2016

L'histoire de l'art et de ses acteurs au prisme du genre



Séminaire Genre et société / genre et histoire

Université Lumière Lyon 2

Jeudi 4 février (ISH, 9.30-17h30) : Genre et arts. Acteur-es et représentations (Coordination : Anouk Delaigue et Charlotte Gobin)

Julie Verlaine : « L'histoire de l'art et de ses acteurs au prisme du genre : réflexions sur la réduction du "gender gap" à l'époque contemporaine »

Émilie Goudal : « La représentation artistique des femmes en guerre d’Algérie : interaction du tropisme de genre dans la décolonisation du regard ? »

Programme complet du séminaire