lundi 10 juin 2013

Recensions de l'ouvrage Les Galeries d'art contemporain à Paris



On en parle… Recensions de l’ouvrage Les Galeries d’art contemporain à Paris. Une histoire culturelle du marché de l’art, 1944-1970
Ce billet sera régulièrement mis à jour.







  • Anne Gagnebien, « Julie Verlaine, Les galeries d'art contemporain à Paris de la Libération à la fin des années 1960. Une histoire culturelle du marché de l'art, 1944-1970 », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2013, mis en ligne le 04 juin 2013. URL : http://lectures.revues.org/11665


  • Jacques Leenhardt, «  Julie Verlaine, Les Galeries d’art contemporain à Paris : une histoire culturelle du marché de l’art, 1944-1970 », Critique d'art, n°41, printemps-été 2013, p. 152. Critique d’art [En ligne], 41 | Printemps/Eté 2013, mis en ligne le 24 juin 2014, URL : http://critiquedart.revues.org/8346 


  • Nathalie Heinich, "Julie Verlaine, Les Galeries d'art contemporain à Paris. Une histoire culturelle du marché de l'art, 1944-1970", Les Annales. Histoire, sciences sociales, 2013/3, p. 927-929. URL : www.cairn.info/revue-annales-2013-3-page-851.htm.


Les associations professionnelles de marchands d’art après 1945 : lobbying et modernisation à Paris et à New York (annonce de publication)

Vient de paraître :

Les associations professionnelles de marchands d’art après 1945 : lobbying et modernisation à Paris et à New York

Après la Seconde Guerre mondiale sont créées, dans les deux capitales mondiales du marché de l’art que sont Paris et New York, des associations professionnelles regroupant les marchands d’art moderne et contemporain : le Comité professionnel des galeries d’art (1947) et l’Art Dealers Association of America (1962). Leurs archives reflètent les débats intenses qui agitent la profession des deux côtés de l’Atlantique autour des questions de compétitivité internationale et de reconnaissance du rôle du marché dans le monde de l’art. Ces associations, représentatives de la frange la plus ambitieuse des galeries, se spécialisent dans des actions de lobbying auprès des instances politiques et artistiques, tout en menant une réflexion normative sur la profession de marchand d’art et sa déontologie. Elles sont moins efficaces, en revanche, dans la codification des relations commerciales entre galeristes et artistes. L’histoire de ces structures intermédiaires collective livre une approche originale de la rivalité artistique entre Paris et New York, et permet de comprendre d’après quels modèles se développent depuis les années 1970 les multiples associations de marchands créées dans le monde occidental puis extra-occidental.

dans le Numéro "Intermédiaires culturels, territoires professionnels et mobilisations collectives dans les mondes de l'art", Le Mouvement Social 2013/2, n° 243, 156 pages.
Dans ce numéro spécial, on se propose d'appréhender les activités artistiques dans une perspective trans-sectorielle et à partir d'un point de vue usité. En effet, plutôt que d'étudier soit les artistes et leur environnement, soit les publics ou les commanditaires, nous avons choisi de nous intéresser aux activités intermédiaires qui les mettent en relation, c'est-à-dire aux agents de comédiens, aux galeristes, aux programmateurs de concerts, aux collectifs d'artistes ou aux promoteurs de foires du livre. Le choix d'observer les professions artistiques par l'intermédiation permet de renouveler l'étude de mobilisations collectives dans les mondes de l'art, objet de ce numéro. Les articles prennent en compte à la fois des organisations d'employeurs ou de financeurs et des organisations de travailleurs artistiques. En cela, ils incitent à saisir combien les pratiques et les relations des individus et des groupes qui constituent les mondes de l'art sont caractérisées par leur place dans des systèmes d'intermédiation évolutifs et par les conflits de territoire qu'ils organisent et régulent. La division social du travail n'est jamais donnée d'avance ; elle est l'enjeu permanent de rapports de force non seulement entre les dominants et dominés d'un même secteur, mais aussi à travers les tensions ou alliances de circonstance entre groupes et professions.
SOMMAIRE
 

dimanche 3 février 2013

Enfants en justice (annonce de publication)

« Enfants en justice », Sociétés & Représentations, 2012/2 n° 34, p. 155-161.

Premières lignes : « Enfants en Justice » est le nom donné à un lieu atypique, situé sur le plateau de la Ferme de Champagne à Savigny-sur-Orge (Essonne). 
Ni musée ni centre d’archives, au sens que le Ministère de la Culture donne à ces institutions, il s’agit d’un centre d’exposition et de ressources, ouvert en 2001 dans un pavillon qui faisait partie du « groupe d’accueil » du Centre d’observation publique de l’Éducation surveillée (COPES) installé dans la Ferme de Champagne dès 1945.


Lien vers le portail Enfants en justice.


mardi 8 janvier 2013

Les galeries d'art contemporain à Paris. Une histoire culturelle du marché de l'art, 1944-1970

Paru le 17 décembre 2012 



Que se passe-t-il à l’intérieur des galeries d’art contemporain ? Lieux d’exposition des œuvres d’art, lieux de rencontre entre artistes et amateurs, lieux de transactions économiques et de reconnaissance symbolique, les galeries sont au cœur du circuit de l’art contemporain, de l’atelier de l’artiste aux salons des collectionneurs et aux cimaises des musées. Faire leur histoire, c’est comprendre comment se construit la valeur artistique, comment les artistes bâtissent leur carrière, comment l’art se diffuse dans la société française. 1944 : les marchands parisiens reconstruisent le premier foyer de création artistique mondiale. 1970 : la foire de Bâle sonne le glas de l’hégémonie parisienne, au profit de New York. Pourtant, pendant un quart de siècle, les galeristes défendent pied à pied leurs visions de l’art : certains se passionnent pour des inconnus, qu’ils révèlent au public ; d’autres militent au côté des avant-gardes ; d’autres encore accompagnent leurs artistes vers la consécration. Toutes et tous impriment leur marque dans l’histoire de l’art.

Version remaniée d’une thèse de doctorat basée sur des archives inédites et une abondante documentation, cet ouvrage propose une histoire sociale et culturelle du marché de l’art parisien pendant les Trente Glorieuses. Les marchands se muent en galeristes : prospecteurs, agents, impresarios, ils se rendent indispensables aux artistes, aux critiques et aux collectionneurs. Adoptant le point de vue de Paris, ce livre met en évidence l’intensification et la diversification des échanges et des circulations entre des métropoles concurrentes. Il constitue un indispensable complément à l’étude des œuvres  et des artistes, pour qui veut comprendre pleinement l’art du xxe siècle.

Julie Verlaine, Les galeries d’art contemporain à Paris. Une histoire culturelle du marché de l’art, 1944-1970, Paris, Publications de la Sorbonne, 2012, 160 x 240 mm, 586 pages, 121 figures, 25 €
ISBN 978-2-85944-723-6 / ISSN 2105-5505


 


lundi 31 décembre 2012

Écrire la sculpture (annonce de publication)

Publication d'une contribution dans l'ouvrage collectif : 
 
Ivanne Rialland (dir.), Écrire la sculpture (XIXe-XXe siècles), Paris, Classiques Garnier, coll. "Rencontres", 2012, 353 p. 

Si la relative rareté des écrits sur la sculpture reflète une réalité du goût et du champ artistiques, la matérialité et l'ancrage spatial de cet art semblent également opposer à la parole une résistance plus grande que la peinture. Celle-ci fait de la sculpture un objet parfois invisible dont le nom même finit par échapper. Mais cet art se révèle plus qu'on ne le penserait perméable au discours : l'écriture modèle la sculpture, l'anime, réinventant son lieu et sa chair.

Ce volume est issu des communications, sous une forme remaniée, du colloque Écrire la sculpture (XIXe-XXe siècles), qui s'est tenu du 16 au 18 juin 2011 à l'École normale supérieure et à la Maison de la recherche. Les enregistrements des communications sont disponibles en ligne.

Table des matières de l'ouvrage


Ivanne Rialland : Introduction 3

Thierry Dufrêne : Écrire la sculpture en son lieu 7

Dominique Vaugeois : André Malraux : le non-lieu de la sculpture 15

Louis Gevart : Le jardin de la sculpture moderne dans les écrits d’Abraham Marie Hammacher 23

Françoise Levaillant : Écrire la sculpture dans Documents, magazine illustré (1929-1930) 35

Anne Reverseau : Entre photographie et poésie : Segalen et la statuaire chinoise 51

Fabienne Fravalo : La critique de la sculpture dans la revue Art et décoration. Approches et enjeux d’un art décoratif au tournant du xxe siècle 63

Corine Girieud : Écrire la sculpture en vue d’une synthèse des arts . À travers la revue Art d’aujourd’hui (1949-1954) 71

Delphine Vernozy : Chorégraphier la sculpture dans les années dix et vingt en France . Enjeux d’une réception critique 81

Claire Gheerardyn : Faire descendre la statue du piédestal . La pesanteur et la légèreté 91

Claire Barbillon : L’œuvre sculptée par le texte 103

Daniel Delbreil : Statue et statut du poète dans l’œuvre de Guillaume Apollinaire 113

Jacqueline Gojard : André Salmon poète de l’art vivant au service de la jeune sculpture en France 123

Sophie Lemaître : La sculpture, « objet invisible » dans les écrits sur l’art surréalistes 135

Ivanne Rialland : « Germaine Richier, ah ! oui, les mantes religieuses ». Germaine Richier et la critique 145

Julie Verlaine : La sculpture a-t-elle un genre ? Sur quelques « dames de fer » au milieu du xxe siècle 155

Clélia Simon : L’écriture de l’image sculptée du Christ au xixe siècle 163

Florence Botello : Écrire sur les sculptures de Versailles au xixe siècle 173

Thierry Laugée : Henry Jouin et David d’Angers, une correspondance posthume entre un maître et son élève 187

Antoinette Le Normand-Romain : « Entre deux coups de ciseau » : quand les sculpteurs parlent de la sculpture à partir des autographes de la bibliothèque de l’INHA 197

Laurence Corbel : Repenser la sculpture dans les années soixante-dix : enjeux théoriques, sémantiques et poétiques d’une « dé-définition » 207

Jean-François Coadou : Sculpter ? 217

Pour une présentation de notre contribution, voir la page  Publications

mardi 6 novembre 2012

"L'histoire culturelle et ses frontières"


A l’occasion de son 20e anniversaire, le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, laboratoire de recherche de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, organise un colloque international : "L’histoire culturelle et ses frontières. Vingt ans de recherche au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines"



Mercredi 14 novembre 2012 - Théâtre Montansier 13, rue des Réservoirs, Versailles
9h30-10h : Ouverture
Jean-Luc Vayssière, président de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Christian Delporte, directeur du Centre d’histoire des sociétés culturelles contemporaines
10h-11h : L’histoire culturelle et ses voisins
Peter Burke (Professeur émérite, Cambridge University)
Pause
11h30-12h30 : Vous avez dit « histoire culturelle » ? Quelques souvenirs d’un pionnier du Far-west
Pascal Ory (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Déjeuner
14h30-16h : Cultures urbaines et représentations de la ville
Table ronde animée par Juliette Aubrun (CHCSC/UVSQ),
avec Loïc Vadelorge (Université Paris Est Marne-la-Vallée) et Stephen Sawyer (American University of Paris)
Pause
16h30-18h : Relations culturelles internationales
Table ronde animée par Anaïs Fléchet (CHCSC/UVSQ),
avec Jessica Gienow-Hecht (Universität zu Köln), Marie-Anne Matard-Bonucci (Université Paris 8) et Sarah Wilson (CHCSC/Courtauld Institute of Art)

Jeudi 15 novembre 2012 Médiathèque du Canal, Salle Léo Ferré Quai François Truffaut, Montigny-le-Bretonneux
9h30-11h : Spectacle vivant
Table ronde animée par Jean-Claude Yon (CHCSC/UVSQ),
avec Pascale Goetschel (Université Paris 1), Albert Gier (Otto-Friedrich-Universität Bamberg) et Graça Dos Santos (CHCSC/Université Paris Ouest Nanterre)
Pause
11h30-13h : Civilisation de l’imprimé
Table ronde animée par Jean-Yves Mollier (CHCSC/UVSQ),
Avec Eliana De Freitas Dutra (Universidade Federal de Minas Gerais) et François Vallotton (Université de Lausanne)
Déjeuner
14h30-16h : Médias
Table ronde animée par Caroline Moine (CHCSC/UVSQ),
avec Anne-Claude Ambroise-Rendu (CHCSC/Université Paris Ouest Nanterre), Christian Delporte (CHCSC/UVSQ), Muriel Favre (Deutsches Rundfunkarchiv, Francfort) et Marilisa Merolla (Sapienza Università di Roma).
Pause
16h30-18h : Une histoire polyphonique ?
Table ronde animée par François Vallotton (Université de Lausanne),
avec Gianni Giardino (CHCSC/SACIM), Serge Linarès (CHCSC/UVSQ), Géraldine Poels (CHCSC/UVSQ) et Julie Verlaine (Université Paris 1) 


Programme et détails pratiques à télécharger sur le site du CHCSC.