Lien vers la présentation du numéro
Sens Plastique, revue de poésie et d’art, est née en 1959 à l’initiative de Jean-Jacques Lévêque qui débute alors sa carrière de critique d’art. Liée à la librairie-galerie parisienne Le Soleil dans la tête, la revue n’est pas un simple bulletin de galerie : elle défend d’autres artistes, tout en restant fidèle à une ligne cohérente.
Lévêque, en troquant avec les galeries parisiennes des espaces publicitaires contre des exemplaires, assure à sa petite revue une diffusion dépassant le cercle amical. Ce procédé se traduit par une corrélation des comptes rendus et des publicités : la notion de dispositif permet de souligner la force signifiante de la mise en page, ainsi que l’intégration à un réseau de galeries et de revues dont le choix désigne l’esthétique défendue — l’abstraction lyrique. Pour imposer leurs valeurs, et notamment l’expressivité, le dialogue et l’équivalence entre les arts, les critiques recourent à un style poétique incarnant une conception commune de l’art. Néanmoins, parce qu’elle défend jusqu’au bout une esthétique sur le déclin, Sens Plastique ne joue que de façon provisoire son rôle de point de ralliement.
Lévêque, en troquant avec les galeries parisiennes des espaces publicitaires contre des exemplaires, assure à sa petite revue une diffusion dépassant le cercle amical. Ce procédé se traduit par une corrélation des comptes rendus et des publicités : la notion de dispositif permet de souligner la force signifiante de la mise en page, ainsi que l’intégration à un réseau de galeries et de revues dont le choix désigne l’esthétique défendue — l’abstraction lyrique. Pour imposer leurs valeurs, et notamment l’expressivité, le dialogue et l’équivalence entre les arts, les critiques recourent à un style poétique incarnant une conception commune de l’art. Néanmoins, parce qu’elle défend jusqu’au bout une esthétique sur le déclin, Sens Plastique ne joue que de façon provisoire son rôle de point de ralliement.
La revue Sens plastique retrace la vitalité d’une époque dont la mémoire a été délibérément effacée. Et, pour cause.
RépondreSupprimerGreatt post thankyou
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