jeudi 19 décembre 2019

20 ans de Mnémosyne en 2020

 
L'Association Mnémosyne fêtera ses 20 ans le 1er février 2020 !
A cette occasion, elle organise au Centre Panthéon une après-midi d'études autour du développement de l'histoire des femmes et du genre depuis 2000. Trois tables rondes sont prévues, afin d'aborder la question sous les angles historiographiques, institutionnels et médiatiques (programme précis sur notre site).
Vous y êtes très chaleureusement invité.e.s. Merci de vous inscrire par mail : contact@mnemosyne.asso.fr

mercredi 18 décembre 2019

Femmes Années 50 : contribution au catalogue de l'exposition


Dans le beau catalogue qui accompagne l'exposition "Femmes Années 50. Au fil de l'abstraction, peinture et sculpture" au Musée Soulages de Rodez, j'ai écrit un texte intitulé "'Des papesses de l'art abstrait' aux 'galériennes de l'art' : Portrait collectif des directrices de galerie dans les années 1950" (Catalogue, Hazan, 2019, p. 39-41).
Lien vers le site de l'exposition :  ici.
Lien vers le site de l'éditeur : .



Catalogue officiel de l’exposition Femmes années 50. Au fil de l'abstraction, peinture, et sculpture du 14 décembre 2019 au 10 mai 2020 au Musée Soulages de Rodez. Cette exposition présente des femmes artistes, peintres, graveuses, sculptrices à Paris dans cette décennie féconde où elles œuvrent en nombre. Certaines sont attachées à de grandes figures  : Sophie Taueber-Arp et Sonia Delaunay  ; d’autres sont impliquées dans l’âge adulte de la peinture  : Christine Boumeester, Maria HelenaVieira da Silva, Judit Reigl, Marie Raymond  ; d’autres encore viennent juste d’arriver  : Pierrette Bloch, Anna Mark, Liliane Klapisch… Elles exercent, mais en ordre dispersé, une force agissante, décuplée par la critique et les galeristes. Elles oscillent entre l’art concret et l’abstraction lyrique. Malgré un déficit de reconnaissance, elles tracent une route dans ce qu’on appelle commodément l’École de Paris. Si elles adhèrent à ce mouvement, c’est souvent pour en déborder.
Cet ouvrage retrace leur histoire, des pionnières aux jeunes pousses, qui vont pied à pied s’affranchir des canons masculins et, dès la fin des années  1960, provoquer l’irruption de thèmes proprement féminins.