Dans le beau catalogue qui accompagne l'exposition "Femmes Années 50. Au fil de l'abstraction, peinture et sculpture" au Musée Soulages de Rodez, j'ai écrit un texte intitulé "'Des papesses de l'art abstrait' aux 'galériennes de l'art' : Portrait collectif des directrices de galerie dans les années 1950" (Catalogue, Hazan, 2019, p. 39-41).
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Catalogue officiel de l’exposition
Femmes années 50. Au fil de l'abstraction, peinture, et sculpture
du 14 décembre 2019 au 10 mai 2020 au Musée Soulages de Rodez. Cette
exposition présente des femmes artistes, peintres, graveuses,
sculptrices à Paris dans cette décennie féconde où elles œuvrent en
nombre. Certaines sont attachées à de grandes figures : Sophie
Taueber-Arp et Sonia Delaunay ; d’autres sont impliquées dans l’âge
adulte de la peinture : Christine Boumeester, Maria HelenaVieira da
Silva, Judit Reigl, Marie Raymond ; d’autres encore viennent juste
d’arriver : Pierrette Bloch, Anna Mark, Liliane Klapisch… Elles
exercent, mais en ordre dispersé, une force agissante, décuplée par la
critique et les galeristes. Elles oscillent entre l’art concret et
l’abstraction lyrique. Malgré un déficit de reconnaissance, elles
tracent une route dans ce qu’on appelle commodément l’École de Paris. Si
elles adhèrent à ce mouvement, c’est souvent pour en déborder.
Cet
ouvrage retrace leur histoire, des pionnières aux jeunes pousses, qui
vont pied à pied s’affranchir des canons masculins et, dès la fin des
années 1960, provoquer l’irruption de thèmes proprement féminins.