J'ai écrit un texte pour le très bel ouvrage
Art et économie, une histoire partagée qui est paru en toute fin d'année 2020 aux PUM.
À partir de plusieurs cas de figure, par une approche pluridisciplinaire
qui se déploie de l’Antiquité à l’époque contemporaine, cet ouvrage
apporte un éclairage nouveau sur l’interaction entre processus
économiques et dynamiques de la création artistique. Que ce soit dans la
cité antique ou dans les cours royales de France, sur les chantiers des
églises romanes ou dans les villes italiennes à la Renaissance et à
l’époque moderne, dans les boutiques des marchands d’art à Londres et à
Paris ou dans les collections et dans les agences photographiques
américaines, partout les éléments d’un langage commun se dégagent, pour
façonner une histoire réellement partagée. L’attribution des prix et de
la valeur, la formation aux métiers de l’art, la fonction des ventes aux
enchères, la gestion des legs des peintres, l’administration des
théâtres privés et les stratégies pionnières de la publicité
d’entreprise, les entreprises d’artistes, le goût bourgeois pour les
décors exotiques : autant de thèmes et d’espaces où les arts et
l’économie se rencontrent, donnant lieu à des convergences insoupçonnées
que ce volume invite à découvrir.
Ma contribution :
-
« L’œuvre d’art, marchandise et patrimoine.
Impératifs économiques et logiques patrimoniales après la mort des premiers
artistes abstraits (1945-1980) », dans Maria Cécilia D’Ercole et
Jean-Michel Minovez (dir.), Art et
économie. Une histoire partagée, Toulouse, PUM, 2020, p. 149-157.
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