À partir de plusieurs cas de figure, par une approche pluridisciplinaire qui se déploie de l’Antiquité à l’époque contemporaine, cet ouvrage apporte un éclairage nouveau sur l’interaction entre processus économiques et dynamiques de la création artistique. Que ce soit dans la cité antique ou dans les cours royales de France, sur les chantiers des églises romanes ou dans les villes italiennes à la Renaissance et à l’époque moderne, dans les boutiques des marchands d’art à Londres et à Paris ou dans les collections et dans les agences photographiques américaines, partout les éléments d’un langage commun se dégagent, pour façonner une histoire réellement partagée. L’attribution des prix et de la valeur, la formation aux métiers de l’art, la fonction des ventes aux enchères, la gestion des legs des peintres, l’administration des théâtres privés et les stratégies pionnières de la publicité d’entreprise, les entreprises d’artistes, le goût bourgeois pour les décors exotiques : autant de thèmes et d’espaces où les arts et l’économie se rencontrent, donnant lieu à des convergences insoupçonnées que ce volume invite à découvrir.
Ma contribution :
- « L’œuvre d’art, marchandise et patrimoine. Impératifs économiques et logiques patrimoniales après la mort des premiers artistes abstraits (1945-1980) », dans Maria Cécilia D’Ercole et Jean-Michel Minovez (dir.), Art et économie. Une histoire partagée, Toulouse, PUM, 2020, p. 149-157.
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