jeudi 26 janvier 2012

Journée d'études "Quelles politiques culturelles pour les départements d'outre-mer? Perspectives historiques" ( 13 février 2012, CNHI)

Quelles politiques culturelles pour les départements d’outre-mer ? Perspectives historiques
Journée d’études du 13 février 2012 – Cité nationale d’histoire de l’immigration, Paris

Organisée par le Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Avec le soutien de la CNHI et du département du pilotage de la recherche, Direction générale des patrimoines, MCC

Proposée dans le cadre de 2011, année des Outre-mer français


Si  l’histoire des politiques culturelles françaises depuis 1959 est  désormais bien connue, si des recherches  se développent aujourd'hui autour d'une étude comparée des politiques culturelles internationales, des zones d’ombre demeurent  en matière d'applications pratiques des politiques culturelles, notamment dans l'espace ultramarin. Les implications culturelles de la départementalisation, et plus encore les expériences et les initiatives antérieures, souvent proliférantes, sont  largement méconnues. À l'évidence, les repères  métropolitains ne peuvent être  plaqués à l'identique. De profonds décalages existent entre  la création de structures  et d'organismes en métropole  et l'implantation dans les DOM, celle-ci n'obéissant à aucune marche uniforme. Les circulations culturelles interrégionales demandent à être mieux considérées au point que l'interrogation  sur  l'échelle d'analyse est  déterminante.  La notion  même  de culture  ne peut  être  posée  sans tenir  compte  d’une histoire  spécifique aux citoyens des outre-mer  et de la quête d’une identité culturelle propre.
Entre préservation d'un patrimoine dont il conviendra de circonscrire l'étendue et valorisation de la création, on s'interrogera donc sur la définition et le sens  de  l'expression  « politiques culturelles  » appliquée aux départements d'outre-mer.  On  tentera  d'en  identifier  les prémices, repérer   les moments d'émergence et les rythmes, d'en observer  les acteurs principaux et les manifestations saillantes, d'en comprendre  les enjeux passés et contemporains. Sur ce dernier plan, on ne minimisera pas les débats et les conflits auxquels ont pu donner lieu ces politiques culturelles.

Sur un plan plus pratique, cette  journée d'études a également pour ambition de confronter la parole des historiens, des témoins et des acteurs.


Les organisatrices :
Pascale Goetschel, Caroline Bourgine, Julie Verlaine et Anna Trespeuch

PROGRAMME
9h 
Accueil   par  Luc GRUSON,  directeur général de  la Cité  nationale  de  l’histoire  de l’immigration
Ouverture par Philippe RYGIEL, directeur-adjoint du CHS.
Introduction par les organisatrices.

9h30-11h  Session  1.  Réflexions.  Émergence des modèles à l’heure de  la décolonisation et de la départementalisation (des années 1940 aux années 1960)
Présentation  par  Daniel MAXIMIN,   commissaire  en  charge  de  l'année  des  Outre-mer français.
Priska DEGRAS (Centre  d'études  francophones,  Université Paris IV). « L'heure de  nous- mêmes a sonné ».
Jacques DUMONT  (Laboratoire AIHP-Geode EA 929, Université Antilles-Guyane). Mise en perspective  des questions  culturelles et  politiques autour  de   la départementalisation  en Guadeloupe et Martinique.
Françoise BLUM (CHS, CNRS). Présence africaine des DOM.


11h15-12h45 Session 2. Expérimentations. Initiatives locales et premières structurations (des années 1960 aux années 1980)
La politique culturelle à Fort-de-France : interview  de Jean-Paul et I. CÉSAIRE.
Ghislaine GADJARD  (Ancien conseiller pour le théâtre et l’action culturelle au Ministère de la culture ; ancien consultant à l’Unesco ; auteure du Guide culturel de la Guadeloupe, 2004). Le « bouillonnement culturel » des années 1970-1985, un témoignage.
Carpanin MARIMOUTOU (LCF-UMR 8143, Université de La Réunion, chargé de mission sur le projet de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise). Les mouvements culturels réunionnais et les luttes pour les cultures vernaculaires des années 1970 à aujourd'hui.


14h30-16h  Session  3. Valorisations. Politiques culturelles et DOM : entre aménagement du territoire  et action culturelle (des années 1980 aux années 2000)
Danielle BÉGOT (AIHP GEODE, EA 929, Université Antilles-Guyane). L'État et les enjeux patrimoniaux aux Antilles, de la départementalisation à la décentralisation.
Alain FOIX (Écrivain, ancien directeur  de la scène nationale de la Guadeloupe, fondateur de la compagnie théâtrale Quai des Arts). La création et la diffusion artistique et culturelle en Guadeloupe à l’épreuve de l’identité et de l’isolement. Le cas de la scène nationale.
Fanny AUGUIAC (ancienne directrice du Centre  martiniquais d’Action Culturelle, de 1975 à 2006). La mise en place d'établissements culturels en Martinique (Sermac et CMAC) dans les années 1970.
Marie-Jo LO-THONG  (Conseillère au service du patrimoine, de l'architecture  et de l'urbanisme, Direction des affaires culturelles océan Indien - DAC OI). La politique de la lecture publique à la Réunion.


16h15-17h30. Session 4. Et maintenant ? Enjeux  et débats contemporains
Fred CONSTANT (CRPLC, Université Antilles-Guyane  ; Directeur régional des affaires culturelles de la Martinique de 1991 à 1993) .
Céline DELAVAL (Directrice des affaires culturelles, mairie de Saint-Laurent du Maroni).
André  DELPUECH (Conservateur  en chef du Patrimoine, responsable  des  collections des Amériques au musée du Quai Branly).
Laurella RINÇON  (Conservatrice  du patrimoine, Direction générale des Patrimoines, Ministère de la culture et de la communication).
Françoise VERGÈS  (Politologue, écrivain, Consulting Professor  à Goldsmiths College, Lon- dres et présidente du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage).


La journée  d’études se clôturera  par le vernissage à 18h de l’exposition des photographies de Frédéric Piantoni, Migrants en Guyane, Chercher la vie.

Merci      de      vous      inscrire     à      la      journée      d’études      à      l’adresse politiques.outremer@gmail.com.
Si vous souhaitez  déjeuner sur place avec les intervenants,   précisez-le dans  votre  mail  avant  le  6  février  (contribution  par  personne : 20 euros, à régler par chèque au nom de l'Association MALHER). Nous remercions l'Association Réunionnaise Communication  et Culture pour sa contribution.

Contacts  :
politiques.outremer@gmail.com
06 83 51 64 46

Sites :
http://chs.univ-paris1.fr/
http://www.histoire-immigration.fr/

vendredi 23 décembre 2011

Centre et périphérie (annonce de publication)

Myriam Geiser, Dominique Rademacher, Lucie Taieb (Hrsg.)

Grenzen der Zentralität / Limites de la centralité

Schriften zur Kultur- und Geistesgeschichte, Bd. 2- Logos Verlag Berlin, 2011.

La notion de centre semble jouer un rôle cognitif essentiel dans nos traditions de pensée occidentales. Cependant, qui décide - et comment - de l'emplacement des différents centres, et quelles sont les conséquences d'un tel choix pour ceux qu'il concerne? Les articles qui composent ce volume illustrent les tensions dynamiques inhérentes à la relation du centre et de la périphérie, à l'aune d'exemples issus de divers domaines: philosophie, anthropologie culturelle, littérature, théâtre, musique, Beaux Arts, médias, politique mémorielle, culture populaire et urbanisme. Il en ressort que toute centralité a ses limites et doit être interrogée depuis les marges qui la constituent. 

 

Pour une présentation de notre contribution : « Rive droite, rive gauche. Centres et périphéries artistiques à Paris, 1945-1975 », voir la page Publications de ce blog.

 

 

 

mardi 29 novembre 2011

Les revues d’art. Formes, stratégies et réseaux au XXe siècle


Rossella Froissart Pezone et Yves Chevrefils Desbiolles (dir.). Romain Mathieu (collab.), Les revues d’art. Formes, stratégies et réseaux au XXe siècle, Rennes, PUR, 2011. 
Cet ouvrage propose une exploration globale et, pour la première fois, collective de l’extraordinaire floraison des revues du XXe siècle artistique. Ces revues donnent toujours davantage d’informations et génèrent plus de significations que les hommes et les groupes, via leurs programmes, ont voulu ou cru y mettre. Bien souvent, au regard de l’histoire, leur influence est inversement proportionnelle à la durée de leur vie. Voilà pourquoi les revues jouissent aujourd’hui de la même considération que les archives en tant que source indispensable à la recherche.  

Télécharger l'introduction en pdf.

Pour un résumé de notre contribution intitulée : "Engagement esthétique, discours publicitaire, critique d’art ? Les ambiguïtés des bulletins de galeries (Paris, 1945-1970)", voir sur ce blog la page consacrée aux Publications.



Colloque "Die Kunst auszustellen", Leipzig, 2-4 décembre 2011

Cette conférence est la dernière d’un projet d’un recherche soutenu par le CIERA, "Montrer, exposer, représenter en Allemagne et en France (XIXe-XXIe siècles)", qui s’est donné pour tâche d’étudier des expositions, des festivals et des évènements culturels emblématiques, considérés dans un contexte global.
La première manifestation, placée sous la thématique "Internationalisation
des arts et mise en scène de la nation au XIXe siècle", a eu lieu en 2009 à Paris. Elle fut suivie en 2010 par un projet consacré à "Exposer dans l’entre-deuxguerres. Entre politique, économie et arts". La dernière
manifestation, organisée à Leipzig souhaite présenter des positions qui considèrent l’exposition comme une forme de l’activité artistique, voire comme un champ étendu de l’art, en accordant une attention particulière
à des stratégies d’expositions qui se réfèrent à des modèles historiques. Les discussions s’articulent non seulement autour des protagonistes et de leurs oeuvres, mais aussi autour des discours esthétiques et théoriques
qui sous-tendent les exhibitions studies.

Programme du colloque en pdf : à télécharger ici.

*FREITAG, 2. DEZEMBER
Hochschule für Graik und Buchkunst Leipzig
Wächterstraße 11, 04107 Leipzig
14.30 BEGRÜSSUNG UND EINFÜHRUNG
Beatrice von Bismarck und Martin Schieder
15.00–18.15 PROZESS / WANDEL
Moderation: Martin Schieder
Renate Buschmann (Düsseldorf)
Handlungsräume – Empindungsräume – Selbstinzenierungen.
Die between-Ausstellungen (1969–1973) in der Kunsthalle
Düsseldorf
Annette Tietenberg (Braunschweig)
Das Prozessuale als Movens kuratorischer Praxis.
Gabriele Genge (Essen)
Das Festival mondial des arts nègres von 1966. „Négritude“ als kuratorisches
Konzept französisch-afrikanischer Propaganda
Antje Kramer (Rennes)
Kunst, Konsum und Karneval. Das Festival des Nouveau Réalisme
in München im Februar 1963
19.00 ABENDVORTRAG
Beat Wyss (Berlin)
Mythos Szeemann und das Biennale-System.

*SAMSTAG, 3. DEZEMBER
Universität Leipzig
Institut für Kunstgeschichte
Dittrichring 18–20, 04109 Leipzig
9.30–12.45 DISPLAY / REFERENZ
Moderation: Beatrice von Bismarck
Vera Lauf (Leipzig)
Moderne Aneignungen. Zur Kritik modernistischer Ausstellungsdisplays
in der zeitgenössischen Kunst
Friederike Kitschen (Berlin)
Richard P. Lohses Buch „Neue Ausstellungsgestaltung“ von 1953
und die (konkrete) Kunst.
Fiona McGovern (Berlin)
Die Ausstellung als Bewerbungsmappe. Überlegungen zu Martin Kippenbergers
Rhetoriken des Displays
Stefan Gronert (Bonn)
Subjektivität und Transparenz. Das Tagebuch des Kurators
14.30–17.45 SAMMLUNG / RAUM
Moderation: Alexandre Kostka
Dorothea von Hantelmann (Berlin)
Das Objekt ist nicht genug. Zur Transformation von Ausstellungen
in Erfahrungsräume
Benjamin Meyer-Krahmer (Leipzig)
Forschen, Sammeln, Collagieren. Zum Umgang mit Bildern und
Objekten in Willem de Rooijs Projekt „Intolerance“
Sarah Maupeu (Köln)
„Objet de civilisation“ und „art premier“. Die Geschichte der Präsentation
außereuropäischer Kunst in Pariser Museen
Julie Verlaine (Paris)
Du marchand d’art au galeriste. L’évolution du rôle des directeurs
(rices) de galeries d’art et de leurs discours sur l’exposition, 1945–1970

*SONNTAG, 4. DEZEMBER
Universität Leipzig,
Institut für Kunstgeschichte
Dittrichring 18–20, 04109 Leipzig
10.00–13.15 SZENOGRAPHIE / BÜHNE
Moderation: Caroline Moine
Frédéric Bußmann (Leipzig)
Die Ausstellung Chambres d’amis 1986 in Gent.
Nanne Buurman (Leipzig)
Ausstellen ausstellen. Die documenta 12 als Meta-
Ausstellung
Nike Bätzner (Halle)
Der Ausstellungsraum als theatralische Bühne.
Jörn Schafaff (Berlin)
Philippe Parreno: Die Ausstellung und andere Formate
der Information
13.15 RÉSUMÉ & PERSPECTIVES

samedi 5 novembre 2011

Colloque "Pour une histoire des festivals, XIXe - XXIe siècles"

Le colloque "Pour une histoire des festivals, XIXe - XXIe siècle" se déroulera les 24, 25 et 26 novembre 2011.

Organisé par Le Centre d'histoire sociale du XXe siècle (Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne); Le Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines (Institut d'études culturelles - Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines)
En collaboration avec:
Le département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France
Le Festival d’Automne à Paris


Première journée : Invention et évolution des festivals
Jeudi 24 novembre 2011 (Auditorium de la Bibliothèque nationale de France – BnF, site François Mitterrand)
9h00 : Accueil des participants
9h15 : Conférence inaugurale
Pascal ORY (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), Qu'est-ce qu'un festival ? Une définition par l'histoire.
10h00 : Pause
10h30 - 12h30 : Définitions
Séance présidée par Patricia Hidiroglou (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne) et Julie VERLAINE (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne).
·       Jeremy DEWAAL (Université Vanderbilt), Re-inventing Revelry: Cologne Carnival from the Middle Ages to the Twentieth Century.
·       Anthony J. STEINHOFF (Université du Tennessee), Whose Bayreuth? Reflections on the Festival in Modern Europe.
·       Anne EBERT (Université libre de Berlin), Decolonization through Festivals: The Indigenous New Year in Bolivia.
·       Antoine de BAECQUE (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), Le Festival d’Avignon : quel(s) modèle(s) ?

14h30 - 16h00 : Les outils de la recherche : archives, statistiques, images, témoignagesTable ronde animée par Joël HUTHWOHL (Bibliothèque nationale de France – BnF) et Emmanuel WALLON (Université Paris Ouest Nanterre La Défense)Avec Sarah ANDRIEU (École des hautes études en sciences sociales – EHESS), Iris BERBAIN (BnF), Aurélien DJAKOUANE (EHESS) et Christel TAILLIBERT (Université de Nice Sophia Antipolis).

16h00 : Pause

16h30 - 18h30 : Générations, espaces et circulations
Séance présidée par Emmanuelle LOYER (Sciences Po Paris).

·       Catherine COQUERY-VIDROVITCH (Université Paris Diderot), Les festivals en Afrique occidentale. Rôle politique et culturel (1956-1966).

·       Caroline MOINE (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), Les festivals en Guerre froide : lieux de confrontations ou d'échanges entre l'Est et l'Ouest ?
·       Anaïs FLÉCHET (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), Les festivals de musique pop : un phénomène transnational.
·       Guillaume ROBIN (Université Paris Descartes), Les festivals de musique électronique en Allemagne : spécificité germanique ou phénomène européen ?



Deuxième journée : Esthétiques, créations, patrimoines
Vendredi 25 novembre 2011 (Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines)
10h00 - 12h30 : Festivals et création esthétique
Séance présidée par Myriam CHIMENES (Institut de recherche sur le patrimoine musical en France).
·       Aude AMEILLE (Université Paris-Sorbonne), Le rôle des festivals dans la renaissance de l’opéra en Europe dans la deuxième moitié du XXe siècle
·       Michel RAPOPORT (CHCSC), Le festival de musique et d’art d’Aldeburgh – Britten.
·       Dorota OSTROWSKA (Université de Londres), Festival Films as Aesthetic Objects: Selection of the Eastern European and Soviet films at Cannes and Venice in the 1950's-1960's.
·       Sophie JACOTOT (CHS) Le Festival International de Danse de Paris sous la direction de Jean Robin (1963-1989).
14h00 - 16h00 : De la contestation à la légitimation
Séance présidée par Ludovic TOURNES (Université Paris Ouest Nanterre La Défense)
·       Marcos NAPOLITANO (Université de São Paulo), The Era of Song Festivals and the Institution of Brazilian Popular Music.
·       Graça DOS SANTOS (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), Respiration et renouvellement : l’impact des festivals internationaux sur la vie théâtrale portugaise durant la dictature de Salazar.
·       Sylvain LESAGE (CHCSC), Le festival d'Angoulême, un puissant vecteur d’institutionnalisation de la bande dessinée.
·       Géraldine POELS (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), Le Festival International de Télévision de Monte-Carlo, à la recherche du huitième art.
16h00 : Pause
16h30 - 18h00 : Événement culturel : création, production, diffusion ou promotion ?
Table ronde animée par Didier FRANCFORT (Université Nancy 2).
Avec Denis BRETIN (Festival d’Automne à Paris), Marie COLLIN (directrice du Festival d’Automne à Paris), René MARTIN (directeur du Festival de international de piano de la Roque d’Antéron et de la Folle Journée de Nantes), Jacques PORNON (directeur du Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines), Faouzi SKALI (directeur du Festival des musiques sacrées du monde de Fès, sous réserve) et Charles TORDJMAN (directeur du Festival Passages).


Troisième journée : Perspectives locales, nationales, globales
Samedi 26 novembre 2011 (Institut de Géographie, Université de Paris 1, Paris)
10h00  - 12h30 : Circulations et enjeux internationaux
Séance présidée par Robert FRANK (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne)
·       Alice BYRNE (Université de Provence), Le Festival of Britain: « Britain at home to the world ».
·       Jindřiška BLAHOVA (Université Charles de Prague), National, International, Global: The Changing Roles of the Film Festival in Karlovy Vary, 1946-1956.
·       Chabha BOUSLIMANI (EHESS), Le premier Festival culturel panafricain d’Alger (21 juillet -1er Août 1969). Fête des Africains ou fête pour l’Afrique ?
·       Sylvain SCHRYBURT (Université d'Ottawa), D'Avignon à Montréal : la circulation internationale du théâtre de festival.
14h00 - 15h30 : Ateliers
Atelier 1. Pratiques et politiques locales. Animé par Marie-Françoise LEVY (CNRS) et Pascale GOETSCHEL (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne).
·       Mathilde SEMPE (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), Les festivals du livre à Saint-Malo : histoire et enjeux d’une politique culturelle.
·       Françoise TALIANO DES GARETS (Sciences Po Bordeaux), Le phénomène des biennales dans les métropoles régionales françaises (Bordeaux, Lyon, Nantes).
·       Sotirios HAVIARAS (Université Lille 3) & Costantinos KYRIAKOS (Université de Patras), Le Festival d’Athènes et d’Épidaure : un organisme en pleine mutation.
·       Laurence GUILLON (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), Deux festivals de culture juive rivaux à Berlin à la fin des années 1980.
Atelier 2. Identités Nationales. Animé par Anaïs FLÉCHET (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) et Pascal ORY (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne).
·       Harouna BARKA (Université de Ngaoundéré) et Bana BARKA (Université de Maroua), Les festivals du Cameroun et leurs enjeux identitaires et politiques : les cas du FESTIK et du FESTAT.
·       Justin OUORO (Université de Ouagadougou), Quarante ans après, quelles perspectives pour le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou ?
·       Elina DJEBBARI (EHESS), La Biennale Artistique et Culturelle du Mali : la mise en scène d’une culture nationale, de l’indépendance à aujourd'hui.
·       Amélie CHARNAY (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), Le Festival de Salzbourg et l'identité autrichienne 1917-1950.
·       Nancy DELHALLE (Université de Liège), Les festivals et le changement du champ théâtral belge.
Atelier 3. Festivals internationaux de cinéma et cultures globales. Animé par Caroline MOINE (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) et Julie VERLAINE (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne).
·       Stefano PISU (Université de Cagliari), Le Festival international du film démocratique et progressiste de Leningrad en 1948 ou l'histoire d'un contre-festival qui n'eut jamais lieu
·       Anchalee CHAIWORAPORN (journaliste indépendante), The Film Festivals in Bangkok – Questions on Cultural Appropriation, Hybridity and Transnational Politics.
·       Skadi LOIST (Université de Hambourg), The Queer Film Festival Phenomenon in a Global Historical Perspective.
·       John WÄFLER (Université de Lucerne), Institutionalisation and Growth of Film Festivals in Switzerland.
·       Brigitte ROLLET (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), Un festival de films de femmes pour quoi faire? Le Festival International du Film de Femmes de Créteil.
15h45 - 16h45 : L’expérience festivalière : rites, rythmes, publics et débats
Table ronde animée par Philippe POIRRIER (Université de Bourgogne).
Avec Frédéric CHARLES (Université de Picardie), Radia EL KHOMSI (Université de Metz), Anne GONON (Université de Bourgogne), Jean-Marc LEVERATTO (Université de Metz), Gabriel SEGRE (Université Paris Ouest Nanterre La Défense) et Florence TAMAGNE (Université Lille 3).
16h45 : Conclusions





dimanche 18 septembre 2011

Séminaire "Ecrire l'art" - programme 2011-2012

Cette sixième année du groupe de travail "Ecrire l'art"sera consacrée à la présentation de travaux en cours de jeunes chercheurs ou de chercheurs plus confirmés, l'accent étant chaque fois mis sur la dimension méthodologique du travail. Notre souhait est de favoriser par là le dialogue entre les diverses disciplines abordant le discours sur l'art — histoire de l'art, histoire, études littéraires, sociologie… — et d'inciter à une confrontation de leurs méthodes et de leurs outils.
Les jeunes chercheurs, doctorants et post-doctorants, sont particulièrement les bienvenus dans ce groupe, qui se veut un lieu d'accueil et d'échange favorisant la discussion et l'élaboration commune d'hypothèses de travail.
Ivanne Rialland (« Littérature française xixe-xxie siècles », Université Paris-Sorbonne)
Julie Verlaine (« Centre d'histoire sociale du vingtième siècle », Université Paris I)




Les séances auront lieu à la Maison de la recherche (28 rue Serpente – 75006 Paris), de 17 à 19 heures, salle S001 ou S002 (salles mitoyennes – s'adresser à l'accueil).
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

  • vendredi 14 octobre 2011 (salle S001) : Isabelle d'Orsetti, « L'ekphrasis dans Mémoires de Dirk Raspe de Drieu la Rochelle ».
  • vendredi 18 novembre 2011 (salle S002) : Ingrid Streble, « La BD collectionne le Louvre »
  • vendredi 13 janvier 2012 (salle S002) : Fanny Bacot, « L'image de l'artiste Rose+Croix dans les écrits de Joséphin Péladan (1858-1918) : une construction littéraire et artistique »
  • vendredi 17 février 2012 (salle S001) : Pierre Pinchon, « Dessiner en quelques mots. La critique d'art de Jean Dolent (1835-1909) »
  • vendredi 16 mars 2012 (salle S001) : Nathalie Froloff, « Comment (d)écrire la photographie ? »
  • vendredi 13 avril 2012 (salle S001) : Élisa Sclaunick, « Étudier l'écriture de Joan Miro dans l'oeuvre de Jacques Dupin »
  • vendredi 18 mai 2012 (salle S002) : Céline de Potter, « Paul Fierens, itinéraire d'un critique d'art belge à Paris durant l'entre-deux-guerres » (à confirmer)
  • vendredi 15 juin 2012 (salle à déterminer) : Ivanne Rialland et Julie Verlaine, « Hubert Juin, auteur dans la collection “Le musée de poche”. Engagement politique et écrit sur l'art »

dimanche 19 juin 2011

Ecrire la sculpture, XIXe-XXe siècles



Colloque 'Ecrire la sculpture, XIXe - XXe siècle'
16, 17 et 18 juin 2011


Organisé par Ivanne Rialland sous la responsabilité scientifique de Michel Murat.
Equipe « Littérature française, XIXe-XXI siècles » (EA4503) – Paris-Sorbonne 
Département Littérature et Langages – ENS Ulm
Avec le soutien du Centre André Chastel, de l’INHA et de l’École doctorale III de l’université Paris-Sorbonne.




Présentation : 
Alors que, depuis le XIXe siècle, le poète et le peintre font figure d’alliés substantiels, pour reprendre la célèbre expression de René Char, la sculpture semble avoir été étrangement négligée par les écrivains. L’abondance des écrits suscités par l’oeuvre de Rodin ou de Giacometti paraît ainsi une exception remarquable. Ce relatif dédain correspond à celui du public, la rareté des textes critiques reflétant alors une réalité du goût et du champ artistique. Mais au-delà, il faut s’interroger sur ce qui, dans la sculpture, peut limiter l’accès à la parole et, au contraire, sur ce qui sauve certaines oeuvres du silence critique. La matérialité et l’échappement à l’ordre temporel qu’est celui du discours paraissent d’abord repousser l’écrit. Art spatial contre art temporel : c’est là l’opposition posée par Lessing, et la sculpture représente un défi plus grand encore pour l’écriture que la toile peinte. Bien souvent, critiques d’art professionnels ou écrivains temporalisent la sculpture, la déploient par la description ou la narration, déclinant ses aspects ou racontant la fable dont elle fige un moment : vivante et mouvante, la sculpture danse, jaillit, tourne sous la plume. Mais parfois, le regard s’affronte à sa dureté, s’y heurte et s’y déchire, fasciné ou horrifié : sa résistance vient alors incarner une étrangeté radicale, inquiétante révélation d’un autre. La sculpture, ce tangible, cet immobile, semble toujours produire un déplacement du verbe, s’y faisant objet invisible, dont le nom même finit par échapper.

Programme : à consulter sur Fabula

dimanche 6 mars 2011

Collectionner aux XIXe et XXe siècles : les hommes, l'esprit, les lieux

Le musée de la Chasse et de la Nature et le musée de la Vénerie à Senlis, s’associent pour une exposition hommage à l’historien d’art et collectionneur Georges de Lastic (1927-1988) qui fut conservateur de ces deux institutions (7 décembre 2010 – 13 mars 2011). A cette occasion, elles organisent conjointement, les 10, 11 et 12 mars 2011, un colloque international sur le thème Collectionner aux XIXe et XXe siècles, Les hommes, l’esprit et les lieux.

L’histoire de cette relation étrange de l’homme (ou de la femme) à l’objet a suscité de nombreuses études et analyses. Pourtant, jusqu’à présent, les recherches ont porté essentiellement – pour la France du moins – sur la période moderne et la première moitié du XIXe siècle. La seconde moitié du siècle et le XXe siècle restent donc largement à défricher.

Le musée de la Chasse et de la Nature trouve son origine dans une donation de collectionneurs, Jacqueline et François Sommer. Il parait donc naturel d’interroger le concept de collection dans la maison fondée par le couple Sommer. Seront tour à tour envisagés la collection comme pratique sociale, le rôle des collectionneurs dans l’histoire du goût et son évolution, la collection considérée comme un espace pensé, ordonnancé, mais aussi comme modèle, voire comme un idéal de vie, sans oublier la pérennisation de la collection par le texte ou par l’image. La collection étant, par nature, expression de la plus grande diversité, il a été choisi de l’aborder dans ses champs les plus variés et sous ses aspects les plus divers. Sont toutefois exclues les collections d’objets relevant des sciences naturelles qui feront l’objet d’un prochain colloque.

Voir le programme

dimanche 20 février 2011

Les Relations culturelles internationales

Couverture de l'ouvrage

"Un marchand d'art parisien à New York : l'aventure de la Louis Carré Gallery"

résumé :
→ Le marchand d’art parisien Louis Carré veut révéler les artistes français qu’il défend à Paris aux Américains et s’installe dans ce but à New York en 1949. L’établissement de sa galerie ne passe pas seulement par l’aménagement d’un local, mais suppose qu’il s’y crée un réseau de contacts, parmi les critiques, les marchands et les collectionneurs. Le programme des expositions envisage la présentation des artistes majeurs de la galerie parisienne non comme une exportation d’œuvres, mais comme une entreprise d’information et de formation du public américain, prélude à la reconnaissance internationale de l’art contemporain français. L’aventure de la Louis Carré Gallery permet d’envisager la question des critères d’évaluation de toute médiation : celle-ci n’est-elle pas paradoxalement toujours condamnée à se détruire elle-même ?


Sommaire de l'ouvrage en pdf
Présentation sur le site de l'éditeur : ici.